Commençons par quelques chiffres :
51 % des responsables des ressources humaines estiment que les débutants ne sont pas suffisamment préparés au marché de l'emploi.
Et 84 % de vos nouveaux employés - quels que soient leur âge et leur expérience - ne possèdent pas les compétences dont ils ont besoin pour leur poste.
Mais de quelles compétences disposent-ils ? Quelles sont celles qui leur font encore défaut ? Et surtout : comment pouvez-vous, en tant qu'organisation, les aider à y parvenir ? Nous vous expliquons tout cela dans cet article !
Les jeunes talents : fraîchement sortis de l'école, diplôme en poche. Grâce à leur scolarité, ils possèdent les compétences techniques (hard skills) nécessaires pour leur nouvel emploi. C'est une bonne nouvelle, non ? Tout à fait ! Mais ce n'est qu'une partie du puzzle.
Car les jeunes restent persuadés que leur formation n'est pas suffisamment en phase avec le monde de l'entreprise.
Pourquoi ? Les jeunes entreprises manquent souvent de compétences non techniques (soft skills) importantes, telles que les compétences en matière de communication. Or, celles-ci sont justement la base de toutes les autres compétences non techniques.
Vos débutants sont-ils doués pour le réseautage ? Et pour le travail en équipe ? Comment gèrent-ils le retour d'informations ? Et sont-ils capables de donner à leur tour un feed-back constructif ? Vos jeunes communiquent-ils efficacement envers le client ? Expriment-ils les messages délicats de manière nuancée dans leurs courriels ? Comment se comportent-ils lorsqu'ils dirigent une réunion ?
Toutes ces compétences ne s'acquièrent pas à l'école. Au contraire. Elles ne s'apprennent que sur le terrain, par l'expérience.
Mais ce n'est pas tout. Votre jeune talent doit encore développer ces compétences dans sa langue maternelle. Sans parler de la langue étrangère. Que se passera-t-il s'il se retrouve soudain dans une équipe ou un contexte multilingue ? Même dans ce cas, il doit être en mesure de donner le meilleur de lui-même.
Cela a un impact sur votre organisation, car l'internationalisation et la mondialisation sans connaissance des langues étrangères sont pratiquement impossibles.
Une affirmation claire mais impressionnante. Et rien n'est plus faux. Si les entreprises veulent se développer, elles doivent parler plusieurs langues.
Votre entreprise opère-t-elle à l'échelle internationale ? La première chose à faire est alors de vendre votre produit ou votre service sur ce marché étranger.
Le client est roi. Votre client est hispanophone ? Dans ce cas, vous avez tout intérêt à parler la langue de votre client. Au sens propre comme au figuré :-). La vente multilingue fait ici toute la différence.
C'est logique. Ils sont le visage de votre organisation.
Mais cela ne s'arrête pas là. Avez-vous également pensé à votre service après-vente ou à votre service de facturation ? Eux aussi sont en contact avec votre client à un moment ou à un autre. Et qu'en est-il des fournisseurs ? Vous avez tout intérêt à vous adresser à eux dans leur langue maternelle.
Alors, parlez la langue de votre client ou de votre fournisseur. Ou de toute personne qui entre en contact avec votre organisation. Pourquoi s'adresser à eux ?
Vos clients et vos fournisseurs considèrent votre entreprise comme crédible ;
Vos clients sont plus enclins à acheter ;
Vos clients et fournisseurs feront une bonne publicité de votre entreprise ;
Vos clients et fournisseurs contacteront plus facilement votre entreprise si vous vous adressez à eux dans leur langue maternelle. Cela ne peut qu'améliorer votre communication et vos relations en général ;
Le multilinguisme contribue à hauteur de 10 à 20 % au chiffre d'affaires de votre entreprise.
Tous ces aspects favorisent la croissance à long terme de votre entreprise.
Vous êtes convaincu des avantages du multilinguisme ? C'est aussie le cas de beaucoup d'autres entreprises. Cela ressort de l'étude « La guerre des talents ». La demande d'employés multilingues ne fait qu'augmenter. Une question qui reste souvent sans réponse.
En effet, le recrutement de professionnels multilingues est un défi, nous disent diverses agences de recrutement. De plus, les connaissances linguistiques des jeunes sur le marché du travail sont encore souvent insuffisantes.
L'enseignement belge dispose d'un bel éventail de langues étrangères : nos trois langues nationales et l'anglais. Dans certains établissements, les étudiants ont également la possibilité de s'orienter vers l'italien, l'espagnol, voire le chinois. Malgré cela, le niveau linguistique des jeunes diplômés s'avère insuffisant pour le marché du travail.
Les étudiants maîtrisent les règles de grammaire, le vocabulaire de base et les phrases clés. Après tout, c'est ce qu'on leur a enseigné à l'école. Quant à savoir s'ils retiennent réellement ce qu'ils ont appris, c'est une autre histoire.
Nous disons souvent que l'apprentissage d'une langue à partir d'un manuel est difficile. L'apprentissage d'une nouvelle langue reste abstraite tant qu'on ne l'utilise pas dans la vie réelle. On n'apprend une langue étrangère que lorsqu'on l'applique dans des conversations spontanées.
La confiance et la pratique de la langue étrangère sont les défis majeurs pour les débutants. Ils connaissent la théorie. Ils doivent à présent la mettre en pratique.
Que se passe-t-il s'ils reçoivent un coup de téléphone d'un client mécontent qu'ils doivent rassurer rapidement ? Parviendront-ils encore à utiliser correctement le subjonctif ? Cette idée donne sûrement des sueurs froides aux dirigeants de start-ups. Surtout si les collègues écoutent.
Voulez-vous savoir si les compétences linguistiques de vos jeunes employés entravent la croissance de votre entreprise ? Ce rapport fait état de 5 signaux qui dévoilent le problème.
Êtes-vous convaincu qu'il est rentable d'investir dans les langues ? En tout cas, nous oui ! L'investissement dans la formation (linguistique) et l'apprentissage tout au long de la vie est sans aucun doute rentable.
Surtout si vous savez que les compétences linguistiques contribuent entre 10 et 20 % du chiffre d'affaires de votre entreprise. Et donc à la croissance de votre entreprise.
En guise de conclusion, cette citation résume parfaitement notre message :
CFO asks CEO: « What happens if we invest in developing our people and then they leave us ? » CEO: « What happens if we don’t, and they stay ? »
(Le directeur financier demande au PDG : « Que se passe-t-il si nous investissons dans le développement de nos collaborateurs et qu'ils nous quittent ? » PDG : « Que se passe-t-il si nous ne le faisons pas et qu'ils restent ? »)
Alors pourquoi ne pas commencer tout de suite ?
Une politique linguistique structurée et adaptée à votre start-up vous aidera à identifier les langues de vos nouvelles recrues. BLCC vous aide à cet égard. Nous vous guidons et vous conseillons pour combler l'écart entre les besoins linguistiques de votre entreprise et les compétences de vos nouveaux employés.
Offrez plus d'atouts à vos jeunes talents grâce aux formations linguistiques professionnelles du BLCC. Et donnez-leur le coup de pouce dont ils ont besoin au début de leur carrière professionnelle.
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